Commercialisation de produits pharmaceutiques
Croissance 397 %
Chiffre d’affaires entre 25 et 50 millions
Employés 92
Siège social Montréal
Les efforts en recherche des sociétés pharmaceutiques, qui coûtent des millions, sinon des milliards, font régulièrement les manchettes. Pharmaceutique Searchlight, elle, se spécialise plutôt dans l’acquisition et la commercialisation de médicaments existants. « Nous sommes à l’autre bout de la chaîne : notre travail est de rendre les produits accessibles au Canada », dit Mark Nawacki, PDG.
Ancien cadre de l’entreprise montréalaise Paladin Labs, vendue à des Américains en 2013, le comptable et MBA s’est lancé dans les affaires en 2015 en achetant un panier de quatre médicaments délaissés. Searchlight en détient maintenant plus de 60. Dans certains cas, il s’agit de médicaments en fin de brevet, qui continueront leur vie comme produits génériques, tel l’antihistaminique Blexten. Dans d’autres, il s’agit de remèdes brevetés que le fabricant ne distribue pas au Canada, comme Nextstellis, un anovulant.
Dès 2017, le Fonds de solidarité FTQ a pris une part minoritaire dans Searchlight. Depuis, trois autres sociétés de capital ont commencé à investir chez elle. Et l’entreprise a désormais les reins assez solides pour renforcer ses assises en acquérant des concurrents, comme la montréalaise ERFA, en 2022, et la torontoise Miravo Healthcare, en 2023 (une transaction de 91 millions de dollars). « Dans notre catégorie, nous sommes maintenant troisièmes au pays. »
Ce succès amène son lot de défis. « Si nous voulons continuer sur la même lancée, nous devrons explorer d’autres marchés, explique Mark Nawacki. Il faudra être prudents : bien des entreprises canadiennes se sont cassé les dents à l’étranger. »