Acquisition d’entreprises technologiques
Croissance 316 %
Chiffre d’affaires entre 100 et 250 millions ($ US)
Employés 1 750
Siège social Montréal
«Avec l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, les entreprises ont plus de mal à se financer. Pour nous, ça crée des occasions », dit Mounir Hilal, président et chef de l’exploitation de Valsoft.
Cette société d’investissement ne place son argent que dans un seul type d’entreprises : les boîtes de logiciels hyperspécialisés qui servent une clientèle d’affaires très précise — imagerie en radiologie vétérinaire, gestion hôtelière, entretien d’aéronefs, etc. Du moment que la boîte est rentable, bien établie, que les actions sont toutes à vendre et que la prise de contrôle se fera de façon amicale.
Depuis 2015, Valsoft a gobé 80 entreprises dans 20 pays, dont 8 au Canada. Et ça continue. « En 2016, nous en avons acquis trois. Cette année, ce sera 25 », raconte Mounir Hilal.
Valsoft se distingue par une approche très terre à terre. Son président ne croit pas aux synergies, ce terme qui désigne la complémentarité entre plusieurs sociétés produisant des économies d’échelle et un meilleur rendement. « Bien des entreprises investissent sur la foi de synergies qui ne se réalisent jamais. Nous, nous achetons des entreprises rentables avec de bons clients et nous optimisons leur gestion. Ça dégage des liquidités qui nous permettent d’acheter d’autres entreprises. »